BLANCHARD: Est-ce que j’ai étudié le français à l’école? Oui, un petit peu, je … enfin, au highschool j’ai étudié un petit peu le français. J’ai aussi étudié un petit peu le français à LSU, deux ou trois semestres.
quand ils se parlaient entre eux, ils se parlaient en français. Mais quand ils nous parlaient, ils nous parlaient en anglais. Mais des fois, mon père me parlait en français et enfin, je lui répondais en anglais. Mais quand on allait dans la campagne pour visiter les grands-parents, c’était tout le temps en français. Mes grands-parents parlaient français des deux bords de la famille. Mes oncles et mes tantes, tout ça-là, tout ce monde, ça parlait français. Ça fait, quand on arrivait chez mes grands-parents, par exemple, mes deux grands-mères pouvaient pas parler anglais du tout.
Ça fait, par respect, c’était tout en français quand on arrivait. Mais les enfants pouvaient pas dire un seul mot en français. Ça fait, on disait, “Hi, Grandma.” Elle nous disait “Mais, comment ça va, bèb?” Et là, c’était à peu près tout. Les enfants, on se parlait en anglais et les grands se parlaient en français.
chiffres, enfin, qu’on avait pour les cartes de crédit et ça qu’on a dépensé. C’est moi qui, qui réglais tout ça, tous les, toutes les semaines, là. Je faisais ça. Aussi, j’étais un, comme un vendeur, un [certain], j’étais un vendeur des cylindres de gaz. Ça veut dire, tous les cylindres de gaz qu’étaient à LSU, l’[allium], le hydrogène, oxygène, tous ces cylindres de gaz, c’est moi qui les ai acheté, enfin, pour les laboratoires. Et sur le campus, on avait à peu près deux ou trois milles cylindres de gaz dans les laboratoires.
BLANCHARD: Mais, asteur, on va dire peut-être une fois par semaine à la table française. Aussi, nous avons aussi au Bâton Rouge un happy hour, cinq à sept, en français et des fois, ça tombe table française une semaine, Franco Happy Hour la semaine après. Et là, la semaine on prend encore une table française. Ça fait, si ça tombe comme ça-là, ben, je peux parler avec des gens français une fois, au moins, une fois par semaine.
Okay? Ça m’est venu comme ça-là en marchant ici. Hier, j’étais chez ma cousine à Maurice. Je sais pas si tu connais là où c’est. Maurice, c’est juste à côté, ou juste au sud de Lafayette, le petit village de Maurice. Ma cousine, elle reste là-bas. Elle est de mon âge. Nous avons les deux, tous [8:27] les deux nous avons 66 (soixante-six) ans. Bon, son fils, son Benjamin. C’est le Benjamin de la famille. Je crois c’est Benjamin. Le plus jeune, son fils, lui, il a décidé d’apprendre le français. Et lui, là, ça doit être qu’il est dans ses trentaine, j’imagine, dans ces vingtaine ou ses trentaine. Il a trois enfants. Il veut absolument apprendre le français. Ça fait, il a commencé à prendre des petits cours, des petites classes de français avec sa mère les jeudis matin. Là, j’ai été hier avec eux à Maurice, mais c’était hier après-midi. Et on était après parler du français et des mots et je leur ai donné, enfin, chacun le dictionnaire de la langue française en Louisiane, le gros dictionnaire. Je y’eux ai donné ça hier comme cadeau, comme présent, les deux, chacun un dictionnaire. Ça fait, on était … on était après regarder dans le dictionnaire et Jonathan, c’est le fils … c’est le garçon de ma cousine. Il a tombé sur le mot “ombrelle.” Ça fait, j’ai décidé, enfin, de l’expliquer ce que ça veut dire, “ombrelle,” parce que, ici en Louisiane, dans ma famille à moi, dans la paroisse Vermilion … mon père venait de Kaplan. Ma mère venait d’un petit village qui s’appelle Leroy en anglais, mais en français on disait La Butte. Et dans le temps, on disait La Butte Rouge, tout petit village, là, pas trop loin de Maurice. Quand même, c’est entre Maurice et Kaplan. Ça veut dire, c’est le français de la paroisse Vermilion. C’est pas le français de la paroisse Avoyelles, Saint-Landry, Evangéline, Lafourche. C’est le français de la paroisse Vermilion, juste au sud de Lafayette. Nous-autres, dans la famille, on disait “ombrelle.” Ça fait, Jonathan, lui, il a dit, “Mais …” Il s’a, il s’a téléchargé dans son téléphone l’application-là … comment ça s’appelle? Pas Babble. Il y a une autre application. Comment ça s’appelle? C’est
très populaire. C’est très fameux. Something … mais, je me rappelle pas. Mais c’est très populaire. Ça va me revenir plus tard. Mais, il m’a dit, “Mais,” [Jonathan], il dit, il m’a instruit de dire “parapluie,” “mon parapluie.” Ça, pour une ombrelle, for an umberella, parapluie. J’ai [11:48] dit, “Mais, oui. C’est comme ça qu’on dit ça en France. Mais il y a personne en Louisiane qui va dire ‘parapluie.’” parce que, enfin, si on vient de la France, peut-être on va dire “parapluie,” parce que il y a des Français en Louisiane, oui. Mais les Louisianais, ils vont jamais dire “parapluie.” Il y en a qui vont dire, par exemple, “parasol.” Et nous-autres, on disait “para”
… non, on disait “ombrelle.” Mais, “parapluie,” non. J’avais une autre cousine, je me rappelle, à peu près deux ou trois, quatre mois passés, ou peut-être plus loin que ça, parce que, elle est morte asteur. Mais, je parlais avec ma cousine, mon autre cousine et son mari. Elle, elle est … elle avait
… elle était plus âgée que moi, beaucoup plus âgée que moi, là. Et elle restait, dans le temps, elle restait avec mes grands-parents Blanchard. On les appelait Mamie et Papie. Et je parlais avec ma cousine il y a à peu près cinq, six mois ou peut-être plus et je sais pas pourquoi on parlait aussi des ombrelles. Peut-être il mouillait dehors. Je sais pas, mais on avait une discussion d’une ombrelle et je dis, “Mais, nous-autres, on disait ‘ombrelle’” et elle m’a corrigé tout-de-suite. Elle m’a dit, “Mais, quoi il y a, là, toi?” Elle dit, “Mamie …” Ça c’est ma grand-mère et sa
grand-mère à elle aussi. C’était la mère de mon père. On l'appelait “Mamie.” Son nom était Oza, son premier nom, Oza. C’était Monsieur et Madame Blanchard. Ma cousine Hélène, elle m’a dit, “Mais, Mamie n’a jamais dit ‘ombrelle.’” J’ai dit, “Mais, c’est pas vrai, ça!” Elle dit, “Non!
Mamie a tout le temps dit ‘mon parasol.’” Et j’aurais jamais cru ça dans ma vie, parce que, dans ma famille à moi, ma propre famille à moi, mon père et ma mère et mes oncles et mes tantes, ils n’ont jamais dit ‘parasol.’ Et tu vois, ma grand-mère, Mamie, là, elle est morte. Enfin, elle s’était
noyée, elle et mon grand-père Papie, là, dans l’ouragan Audrey en 1957 (mille neuf cent cinquante-sept) quand moi, j’avais seulement quatre ans. J’avais seulement quatre ans. Ça fait, enfin, j’ai pas grand chose de mémoire. J’ai pas grand chose de souvenance de Mamie et [14:27] Papie. Mais, ma cousine Hélène m’a dit, “Mais, non. Elle a jamais dit ‘ombrelle’ de sa vie. Elle a tout le temps dit ‘parasol.’” Ça fait, bon, mais c’était deux jours passés que j’étais avec ma … ou hier, c’était hier que j’étais avec mon autre cousine, Kathleen, et son fils Jonathan et on était après parler des ombrelles et des parapluies. Ça fait, je lui ai demandé, j’ai dit, “Jonathan.” Je dis, “Quoi c’est ça veut dire, là, quand même: parapluie?” Il y a d’autres mots qui commencent avec "pare" et “para.” Par exemple, parapluie, parasol, parachute, hein? Un parachute, pare-brise. Je dis, “Tous ces mots qui commencent avec ‘pare’ ou ‘para,’ qu’est-ce que ça veut dire, quand même?” Parce que, si on dit, par exemple, “un parapluie,” la pluie, c’est la pluie. C’est l’eau qui tombe du ciel. Parasol, “sol,” ça peut dire soit la terre ou ça veut dire aussi le soleil, hein? Là, pare-brise, c’est quoi un pare-brise? Pare-brise, c’est le windshield d’un char. Le mot “brise,” une bonne brise, oh! Une bonne brise. Ça-là, c’est un mot français. Et l’anglais l’a emprunté parce qu’en anglais, we say “a breeze.” Oh, c’est du vent qui souffle, un vent léger qui souffle, hein?
Mais, brise, une brise en français, ça veut dire la même chose. C’est du vent … un vent léger qui
souffle. Bon, mais, pare-brise, windshield. Parachute, c’est quoi une chute? Une chute, là, c’est quand on tombe. C’est quand quelqu’un tombe. C’est la chute. Parachute, parapluie, parasol, pare-brise, qu'est-ce que ça veut dire? Mais, le mot “pare” ou “para,” dans ces cas-là, là, ça veut dire “contre.” C’est une protection. Ça bloque. Voilà. Parachute, ça bloque la chute. Un parachute, c’est ce que ça fait, hein? Quand on, on est après tomber d’une avion, là et on met le parachute et on déclenche. On commence, là. Voilà. Tout d’un coup, la chute est bloquée, hein?
Enfin, on tombe toujours, mais pas aussi vite. Pare-brise, ça veut dire que ça bloque le vent. C’est ça que ça fait, le pare-brise d’un char, là. Ça bloque le vent. Parasol, ça bloque le soleil. Parapluie, non, tu sais quoi, là? Je t’avais dit “paraluie.” Non, [18:08] parapluie, ça bloque la pluie. Ça bloque l’eau qui tombe du ciel. Ça fait, enfin, je voulais l’expliquer, ces mots. Je voulais expliquer à Jonathan pour qu’il comprenne quand même, parce que c’est comme ça que ça … on apprend la langue si on comprend la langue. Et si on prend un mot et on déconstruit, hein? On peut déconstruire, là. On peut dire que, bon, il y a chute, il y a para. Il m’a dit … et ma cousine, Kathleen, elle m’a dit, aussi, “Mais, qu’est-ce que c’est, une chute?” J’ai dit, “Mais, tu vois? En Louisiane, ça, on dit pas ça grand chose.” Une chute, for “a fall,” on dit pas ça. On dit, “Il a tombé,” “J’ai tombé” ou “Elle est tombée,” “Il est tombé.” Mais, on a pas grand chose de mot pour la tombe, ou si tu dis “la tombe,” “la tombe,” c’est dans le cimetière, ça. C’est là où on enterre le corps. C’est la tombe. Mais, en français, c’est la chute. Et je dis, par exemple, enfin, je lui ai demandé, je lui ai demandé, je dis … et Kathleen, je lui ai demandé, aussi. J’ai dit, “Mais, c’est quoi la chute de Niagara?” [laughs] Ils m’ont regardé comme ça, il dit, “Mais quoi de quoi?” [laughs] J’ai dit, “Les chutes de Niagara.” Ils n’ont pas pu savoir du tout ce que c’était.
Les chutes, the falls, de Niagara. That’s the Niagara Falls. Et c’est comme ça qu’on dit ça en
France, les chutes de Niagara. Les chutes, meaning “the falls,” ça qui tombe, les chutes. So, parachute et tout ça. C’est pour ça, enfin, que je voulais être là pour leur donner leurs dictionnaires et pour avoir une petite leçon avec eux et on a tombé, je sais pas pourquoi, sur le mot “ombrelle.” Et par exemple, le mot “ombrelle,” c’est quoi? C’est … ça vient de “l’ombre.” De “l’ombre,” “ombre,” c’est l’ombrage. C’est le noir quand on bloque le soleil et on se met en bas d’un chêne, par exemple. On se met en dessus ou en bas d’un arbre. Ça fait l’ombre. Ça
bloque le soleil. Ça fait, une ombrelle, “elle” ou à la fin d’un mot, ça veut dire “petit.” Voilà. Ombrelle, ça fait un petit peu de l’ombre. Voilà. C’est comme un parasol, mais, en utilisant le mot, enfin, “ombre,” “petit ombre,” “petit ombrage.” Voilà. Ça, c’est ce qui est arrivé hier chez ma cousine et quand tu m’as demandé de, de dire une histoire, c’est ce que je voulais parler, parce que ça m’est arrivé juste hier et pourquoi pas? Voilà. [laughs]
comment ça va, bèb?” And then, that was about it. Us kids spoke to each other in English and the adults spoke to each other in French.
BLANCHARD: Today. Then, well, you told me that I have to tell a story of when I was young. But I don’t want to do that. Today, I’m going to talk about umbrellas. Okay? It came to me like this when I was walking over here. Yesterday, I was at my cousin’s house in Maurice. I don’t know if you know where that is. Maurice is just south of Lafayette, the little town of Maurice. My cousin lives there. She’s my age. We’re both 66 years old. So, her son, Benjamin -- he’s the Benjamin of the family. I believe his name is Benjamin. The youngest son decided to learn French. He must be in his thirties, I think, in his twenties or thirties. He has three kids. He absolutely wants to learn French. So, he started taking little French classes with his mother on Thursday mornings. Then, I was there with them in Maurice, but it was yesterday afternoon. And we were talking about French and words and I gave each of them a dictionary of Louisiana French, the big dictionary. I gave them each a dictionary as a gift. So, we were… we were looking through the dictionary and Jonathan, that’s the son… that’s my cousin’s boy. He fell on the word “ombrelle.” So, I decided to explain to him what “ombrelle” means because, here in
Louisiana, in my family, in Vermilion Parish… my father is from Kaplan. My mother is from a small town called Leroy in English, but in French they call it La Butte. And at the time, they used to say La Butte Rouge -- a tiny little town, not too far from Maurice. Anyway, it’s between Maurice and Kaplan. That means, it’s Vermilion Parish French. It’s not French from Avoyelles, St. Landry, Evangeline, Lafourche. It’s Vermilion Parish French, just south of Lafayette. In our family, we would say “ombrelle.” So, Jonathan said, “But…” He downloaded onto his phone this app… what is it called? Not Babble. There’s another app. What is it called? It’s very popular. It’s very famous. Something… well, I don’t remember. But it’s very popular. It’ll come to me later.
Well, he said to me … he taught me to say “parapluie,” “my umbrella.” That’s the word for une ombrelle, for an umbrella. I said, “Well, yes. That’s how they say it in France. But there’s no one in Louisiana who’s going to say ‘parapluie.’” because, well, if someone is from France, maybe they’ll say “parapluie” because there are French people in Louisiana, sure. But Louisianans are never going to say “parapluie.” There are some who will say, for example, “parasol.” And we would say “para” … no, we would say “ombrelle.” But, “parapluie,” no. I had another cousin, I remember, about two or three or four months ago, or maybe further back than that, because she’s dead now. But, I was talking with my cousin, my other cousin and her husband. She’s… she was older than I am, a lot older than me. And she was living, at the time, she was living with my grandparents Blanchard. We call them Mamie and Papie. And I was talking with my cousin about five, six months ago or maybe more and I don’t know why we were also talking about umbrellas. Maybe it was raining out. I don’t know, but we were having a discussion about an umbrella and I said, “But, we used to say ‘ombrelle’” and she immediately corrected me. She told me, “Well, what do you have there?” She says, “Mamie…” That’s my grandmother and her
grandmother too. She was my father’s mother. We called her “Mamie.” Her name was Oza, her first name, Oza. They were Mister and Missus Blanchard. My cousin Hélène said to me, “Well, Mamie never said ‘ombrelle.’” I said, “Well, that’s not true!” She says, “No! Mamie has always said ‘mon parasol.’” And I never would have believed that in my life because, in my family, my own family, my father and mother and my uncles and my aunts, they never said ‘parasol.’ And you see, my grandmother, Mamie, is dead. After all, she and my grandfather Papie drowned in Hurricane Audrey in 1957 when I was only four years old. I was only four years old. So, really, I don’t have many memories. I don’t have many memories of Mamie and Papie. But, my cousin Hélène said to me, “Well, no. She never said ‘ombrelle’ in her life. She always said ‘parasol.’” So, well, it was two days ago that I was with my… or yesterday, it was yesterday that I was with my other cousin, Kathleen, and her son Jonathan and we were talking about ombrelles and parapluies. So, I asked him, I said, “Jonathan.” I said, “What does that mean, anyway: parapluie?” There are other words that start with “pare” and “para.” For example, parapluie, parasol, parachute, right? A parachute, pare-brise. I say, “All these words that start with ‘pare’ or ‘para,’ what do they even mean, anyway?” Because, if you say, for example, “un parapluie,” la pluie, that’s rain. That’s water that falls from the sky. Parasol, “sol,” can mean either the ground or the sun, right? Then, pare-brise, what’s that? Pare-brise, that’s the windshield of a car. The word “brise,” a nice breeze, oh! Une bonne brise. That’s a word in French. And English borrowed it because in English, we say “a breeze.” Oh, that’s wind blowing, a light wind blowing, right? But, a brise in French means the same thing. It’s wind… a light wind that’s blowing. Great, but, pare-brise, windshield. Parachute, what’s a chute? A chute is when someone is falling. That’s la chute. Parachute, parapluie, parasol, pare-brise, what do those
mean? Well, the word “pare” or “para,” in these cases, mean “against.” They’re protection. They block. Voilà. Parachute, that blocks a fall. Un parachute, that’s what it does, right ? When one jumps from a plane, they wear a parachute and then they pull the cord. Voilà. So the “chute,” or the “fall” is blocked -- “para.” You still fall, but not as fast. “Pare-brise” means it blocks the wind. That’s what it does, the “pare-brise” of a car, the windshield. A parasol blocks the sun.
Parapluie, no, you know what ? I had told you “parapluie,” an umbrella. [18:08] No, an umbrella blocks the rain, la pluie. It blocks the water that falls from the sky. So, well, I wanted to explain these words to him. I wanted to explain to Jonathan so that he would understand regardless, because that’s how … we learn language if we understand it. And what if we take a word and deconstruct it, huh? We can take it apart. We can say, okay, there’s “chute,” there’s “para.” He said to me… and my cousin, Kathleen, she also said to me, “But what’s that, une chute?” I said, “Well, you see? In Louisiana, we don’t use such a fancy word.” Une chute for “a fall,” we don’t say that. We say, “Il a tombé,” “J’ai tombé” or “Elle est tombée,” “Il est tombé.” But we don’t have a fancy word for a fall, or if you’re saying “la tombe,” that’s in the cemetery. That’s where you bury a body. That’s la tombe. So, in standard French, we can say “la chute” for a fall. And I said, for example, I asked him, I said… and Kathleen, I asked her, too. I said, “Well, what’s la chute de Niagara?” [laughs] They looked at me like this, they said, “The what of what?” [laughs] I said, “Les chutes de Niagara.” They had no idea what that was. Les chutes, the falls -- Niagara Falls. Les chutes meaning “the falls,” the things that fall, les chutes. So, parachute and all that. That’s why, in the end, I wanted to be there to give them their dictionaries and to have a little lesson with them and we stumbled upon the word “ombrelle.” I don’t know why. And for example, the word “ombrelle,” what’s that? That’s… it comes from “l’ombre.”
From “l’ombre,” that’s shade. That’s the darkness when something is blocking the sun, like when you’re under an oak tree, for example. We stand under a tree to get shade. It blocks the sun. So, une ombrelle -- the “elle” at the end of a word means “small.” Voilà. Ombrelle: a little bit of shade. Voilà. It’s like a parasol but using the word “ombre,” “petit ombre,” a little bit of shade.
Voilà. That’s what happened yesterday at my cousin’s house and when you asked me to tell a story, that’s what I wanted to talk about because that just happened to me yesterday and why not? Voilà. [laughs]